Alors qu’en ce deuxième dimanche du temps de l’Avent se déroule notre kermesse de Noël, notre paroisse a la joie et l’honneur d’accueillir 160 futurs prêtres venus du Grand Ouest de la France, des séminaires de Caen, Nantes, Orléans, Rennes et de la Communauté Saint-Martin, en clôture de leur session « Au carrefour de la foi et de la culture », du 1er au 4 décembre à Paris.
Malgré les aménagements que cela a pu entraîner pour faire cohabiter ensemble les visiteurs de la kermesse et les futurs prêtres de l’Eglise du Grand Ouest, nous avons voulu relever ce défi en communauté. Le choix de notre église n’est pas un hasard, puisque deux des recteurs des séminaires concernés sont eudistes et connaissent bien la richesse culturelle de notre église, « la plus représentative de l’art des années 30 en France, aux murs couverts de fresques et aux coupoles ornées de mosaïques ».
Le blog mis en place pour cet événement souligne l’intérêt du thème : comme l’explique le Père Luc Meyer, supérieur du séminaire de Nantes, « la culture, qu’elle soit profane ou chrétienne, est toujours en pleine ébullition, car le monde évolue et la culture avec lui. Les futurs prêtres sont héritiers d’un patrimoine ancien, multiforme, universel et dynamique, qui a su s’adapter aux temps et aux lieux. Ils savent que la foi chrétienne est inventive et doit pousser ses racines dans la société d’aujour d’hui. Les futurs prêtres s’intéressent donc à la culture, dans toutes ses dimensions.
L’éducation à l’interculturel et à l’international s’inscrit pleinement dans leur formation. » Le programme de cette matinée illustre bien la dynamique de leur session : dès leur arrivée, les séminaristes seront pris en charge par les membres de la commission « Art Culture et Foi » pour une présentation générale mais bien trop succincte de l’édifice. Ce sera comme une mise en bouche, pour donner envie de revenir. Puis le Cardinal Philippe Barbarin donnera une conférence publique sur le thème « Parole de Dieu et culture ». Il présidera notre célébration de l’Eucharistie, et nous accueillerons nos invités dans la grande crypte pour le buffet qui leur est préparé.
Nous avons voulu relever le défi de cet accueil parce que ensemble nous sommes l’Eglise, parce que si la richesse culturelle de notre édifice est le fruit du sentiment profond de la grandeur infinie de l’Hôte Divin qu’il abrite, elle est aussi le signe du dynamisme de notre communauté et de l’inventivité de notre foi.
Père Gilles